Dans un pays comme la France, l’aviculture a déjà fait ses preuves et il s’agit même d’un des piliers économiques les plus intéressants. Dorénavant, cette technique part à la conquête des pays africains. Une véritable aubaine donnant accès à de nombreux emplois ainsi qu’à une source de nourriture saine dans laquelle nous retrouvons de nombreuses protéines. Malheureusement, le continent africain ainsi que les conditions ne sont pas forcément propices au bon développement de ce secteur d’activité. Afin de remédier aux problèmes liés à l’élevage traditionnel, les couveuses automatiques professionnelles sont à même de prendre le relais en offrant une solution technologique pratique et facile à mettre en place.
En faisant place à la modernisation, l’Afrique s’apprête à tout changer…
Quand la technologie se met au service de la production au-delà de nos frontières
À bien y songer, nous pouvons nous sentir chanceux en Europe : nous n’avons absolument pas les mêmes contraintes que d’autres continents. Prenons le cas des éleveurs africains. Ces derniers font face à des contraintes particulièrement dommageables, car elles impactent grandement la productivité :
- des températures trop élevées et trop fluctuantes ;
- la difficulté de contrôler le taux d’humidité ;
- la surveillance laborieuse des œufs et la présence de prédateurs.
Dans un tel contexte, une solution telle qu’une couveuse automatique professionnelle s’avère la bienvenue. En effet, il est important de rappeler que ces appareils sont là pour pallier les problèmes liés aux contraintes météorologiques et climatiques de toutes les régions du monde. De cette manière, il est tout à fait envisageable de réguler avec précision les paramètres les plus importants, dont ceux d’incubation. Rappelons que cette étape nécessite en moyenne une température avoisinant les 37,5° pour un taux d’humidité de 60 %.
Pour atteindre un tel niveau de performance, les couveuses automatiques sont équipées de capteurs et de systèmes de rotation automatique. De ce fait, la moyenne des éclosions atteint souvent une valeur supérieure à 85 % en limitant drastiquement le risque d’erreurs humaines. De quoi envisager l’avenir de l’aviculture africaine sous les meilleurs auspices.
Des coûts de production en baisse pour des revenus en hausse
En plus de rendre possible l’élevage, le fait d’investir dans des couveuses automatiques professionnelles impacte les finances des entreprises locales de façon non-négligeable. Concrètement, l’activité des entreprises locales s’avère beaucoup plus rentable, et cela s’explique par les points que nous allons aborder ci-dessous.
Des pertes moins conséquentes
En bénéficiant d’un environnement beaucoup plus contrôlé et plus stable, les œufs qui auparavant ne réussissaient pas à éclore voient leur quantité réduire d’environ 70 %.
Des économies d’énergie
Rien ne dit que chaque pays d’Afrique et chaque village dans lesquelles les entreprises souhaitent se lancer dans l’élevage dispose de l’électricité et des ressources nécessaires pour travailler. Grâce à la technologie hybride et aux modèles solaires proposés par les couveuses automatiques professionnelles, même les régions les plus reculées peuvent accéder à une solution économique et durable.
Une meilleure gestion de la main-d’œuvre
Grâce à certains processus automatisés, les ouvriers ont la possibilité de se concentrer sur d’autres tâches permettant de générer des revenus supplémentaires, ou en tout cas, d’y contribuer.
Bien respecter les normes pour être en droit de commercialiser son travail
Effectivement, au-delà de la production rendue possible par ces équipements, il est important de souligner que pour commercialiser des œufs, il est nécessaire de respecter certaines normes. C’est notamment le cas en matière d’hygiène et de sécurité sanitaire. Cette activité nécessite une désinfection régulière des appareils. De même, il est impératif que l’on puisse tracer n’importe quel lot d’œufs. Concernant leur stockage, il est impératif de maintenir une température constante et de ne pas briser la chaîne du froid, tout du moins, pour les œufs non incubés. En suivant toutes ces étapes précautionneusement, il y a fort à parier que les professionnels africains voient leur business décoller à vitesse grand V : de quoi obtenir les labels synonymes de qualité et de satisfaction ? Tout est possible !
Une chose est sûre, l’agriculture africaine a de beaux jours devant elle.