Bien que le nombre de vapoteurs ne cesse d’augmenter en France pour des raisons diverses allant de la volonté d’arrêter de fumer à celle de tester d’autres expériences, il existe encore de nombreuses personnes qui n’ont pas sauté le pas. Il faut dire que comme on a affaire à un produit électronique, sa complexité apparente peut rebuter. Dans cet article, on fait le point ensemble sur les e-liquides afin qu’ils n’aient aucun secret pour vous.
Il existe plusieurs formats différents de recharges
La première erreur que font la plupart des débutants est de foncer sur les flacons d’e-liquides les moins chères en pensant réaliser une bonne affaire. Le problème, c’est que la contenance peut varier de 10 ml à 100 ml en fonction des marques et des distributeurs. Ainsi, si vous achetez une recharge d’e-liquide de 100 ml à 25 euros, cela équivaut en réalité à une recharge de 10 ml à 2,5 euros. Il va donc falloir que vous fassiez le calcul du coût au ml (25 centimes le ml dans notre exemple) pour vous assurer que c’est véritablement intéressant.
Cela dit, dans un premier temps, nous vous recommandons d’opter pour des petites recharges afin de tester différentes saveurs. Ensuite, une fois que vous aurez établi vos préférences, il est plus rentable économiquement d’acheter des flacons de 50 ml ou 100 ml.
La composition des e-liquides varie aussi
En dehors des arômes qui servent à donner le goût en bouche, les e-liquides sont constitués d’ingrédients qu’il vaut mieux avoir en tête pour ne pas être déçu à l’arrivée. Rassurez-vous, ils sont peu nombreux : il s’agit principalement du PG (propylène glycol), du VG (glycérine végétale) et de la nicotine qui reste facultative. À savoir que c’est le ratio PG/VG qui détermine la sensation en gorge (qu’on appelle le “hit”) ainsi que la quantité de vapeur produite.
Dans les grandes lignes, un e-liquide avec davantage de PG favorisera le hit. À contrario, plus le ratio de VG est important et plus vous produirez de vapeur. En général, les grandes marques optent pour un ratio 50/50 et vous pouvez juste décider du taux de nicotine, sans oublier la saveur bien sûr. Il faudra ainsi pratiquer du DIY pour effectuer ses propres ajustements, ce qui peut être intéressant si vous êtes quelqu’un d’exigeant.
La compatibilité avec les cigarettes électroniques
Autre chose qu’il faut avoir en tête : tous les e-liquides ne sont pas compatibles avec tous les types de cigarettes électroniques. Par exemple, les e-liquides à forte concentration de VG nécessitent souvent des dispositifs sub-ohm. Ceux-ci sont spécifiquement conçus pour supporter la densité de la vapeur produite. Dans les faits, cela concerne principalement les personnes qui veulent aller plus loin en pratiquant le DIY, vous n’aurez à priori pas besoin de vérifier chaque recharge de e-liquide que vous achetez en boutique.
Néanmoins, on vous conseille tout de même de bien vous assurer que la vapoteuse qui vous intéresse peut être rechargée. Il en existe en effet qui sont jetables à l’instar de la puff qui est souvent décriée. Car en plus d’être peu intéressante d’un point de vue financier, son impact environnemental est assez délétère.