Le sommeil paradoxal, qui signifie « mouvement oculaire rapide », est la phase du sommeil au cours de laquelle se produisent les rêves. L’activité cérébrale étant toujours aussi intense, les muscles volontaires sont paralysés ; l’objectif sous-jacent est d’empêcher le corps de faire des mouvements incontrôlés pendant cette phase.
Quelles sont les causes de la paralysie du sommeil?
L’insomnie, le décalage horaire, les rythmes de sommeil irréguliers dus aux changements fréquents d’horaires de travail, ainsi que les pics de stress, l’anxiété et la consommation excessive de café et de thé jouent tous un rôle dans ce phénomène.
Ce phénomène de dissociation se manifeste par la sensation soudaine d’être éveillé, mais de ne pas pouvoir bouger les muscles volontaires. Comme si on était paralysé. Les symptômes les plus courants de la paralysie du sommeil sont une :
- sensation de pression dans la gorge,la poitrine et l’abdomen,
- une augmentation de la vitesse du rythme cardiaque,
- la perception d’être touché,
- l’hallucination que quelqu’un est dans la pièce
- et, bien sûr, l’incapacité de bouger.
Qui peut souffrir de paralysie du sommeil ?
Les personnes qui souffrent le plus clairement de la paralysie du sommeil sont principalement celles qui ont des problèmes chroniques de sommeil ininterrompu. Le plus souvent, la dissociation susmentionnée se manifeste en même temps que de forts états dépressifs ou des crises de panique ou d’angoisse. Dans de rares cas, les symptômes secondaires comprennent également des patients souffrant d’hallucinations ou de narcolepsie, un trouble chronique caractérisé par une somnolence soudaine, même pendant la journée.
Les enfants peuvent également en souffrir. Des éveils confus surviennent chez 17 % des enfants âgés de 3 à 13 ans. Pendant le sommeil, il arrive que les enfants gémissent et pleurnichent. Après s’être réveillés, ils peuvent être alarmés et effrayés. Des expressions comme « va-t’en » et des mots comme « non » peuvent être fréquents. Le lendemain, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, si l’enfant qui a souffert de paralysie du sommeil semble suffisamment reposé, au point d’avoir tout évacué de son esprit.
Durée et conséquences de la paralysie du sommeil
Souvent, la sensation décrite ne dure que quelques secondes. Cependant, la personne affectée le perçoit comme beaucoup plus long (environ une heure), l’associant à des images oniriques qui provoquent souvent la peur. La personne qui en souffre est affectée non seulement en termes de durée du sommeil, mais aussi en termes de qualité de vie. Les cauchemars et les visions peuvent être récurrents. De plus, lorsque l’on se lève du lit, il peut arriver que le tonus musculaire n’ait pas complètement récupéré.
Dans tous les cas, il convient de préciser que la paralysie du sommeil n’est pas dangereuse pour la santé de la personne qui en souffre. Certes, on peut vivre avec une certaine angoisse ; principalement en raison de la perturbation résultant de l’incapacité de bouger pendant la phase entre le sommeil et l’éveil. Par conséquent, toute fonction vitale est maintenue.
Y a-t-il des remèdes à cela ?
Plutôt que les remèdes, il faut se concentrer sur les stimuli d’éveil, pour la simple raison que la paralysie du sommeil ne peut être évitée ; parfois, un petit bruit provenant de l’environnement extérieur ou le fait d’être touché par un proche suffit à provoquer l’éveil. Ce n’est qu’après un bilan diagnostique complet et une évaluation approfondie du niveau d’impact sur la routine qu’une décision thérapeutique peut être prise. Cependant, la première étape pour s’en sortir est de dormir un nombre suffisant d’heures, afin de mieux faire face aux défis de la routine quotidienne.
Conclusion
La paralysie du sommeil ne peut donc pas être considérée comme dangereuse pour la santé de la personne qui en souffre. Cependant, s’il se produit avec une certaine fréquence, il peut provoquer une gêne importante qui peut compromettre une nuit de repos nécessaire.