C’est un trouble qui est difficile à détecter si l’on n’en prend pas conscience lors de nos nuits : l’apnée du sommeil. Ce dernier se présente sous forme d’arrêts respiratoires, durant le sommeil donc, pouvant aller jusqu’à 30 secondes. À cause de cela, des micro-réveils se produisent et le sommeil s’avère beaucoup moins réparateur que pour une personne ne souffrant pas de l’apnée du sommeil. Comment repérer cette apnée ? Quels sont les différents types existants ? Est-il possible de réduire les risques d’avoir ce genre d’apnée ? Étudions cela.
Quels sont les symptômes de l’apnée du sommeil ?
L’apnée du sommeil est un arrêt respiratoire durant votre nuit : cela peut arriver plus d’une centaine de fois durant tout votre sommeil ! Concrètement, il s’agit d’un relâchement des muscles situés au niveau du pharynx lié à un blocage de la trachée. C’est ce dernier qui crée l’arrêt de la respiration. Afin de reprendre celle-ci, la personne victime d’apnée du sommeil doit se réveiller. Voilà pourquoi c’est une chose qui est particulièrement difficile à vivre : les micro-réveils sont très nombreux, et il s’avère que parfois la personne ne s’en rend même pas compte.
Pour en repérer les symptômes, c’est assez simple :
- Des ronflements importants sont manifestés durant la nuit ;
- Le sommeil est souvent agité, avec la présence d’une sensation d’étouffement ;
- Le jour, une grande fatigue se fait ressentir, des maux de tête peuvent apparaître ;
- Des difficultés à se concentrer se présentent, voire une baisse de la libido dans certains cas ;
Si vous avez un ou plusieurs de ces symptômes, alors peut-être souffrez-vous d’apnée du sommeil. Dans tous les cas, nous recommandons vivement de consulter votre médecin traitant.
Quels sont les différents types d’apnée du sommeil ?
En réalité, il n’y a pas une, mais plusieurs apnées du sommeil. En effet, nous pouvons en compter trois :
- L’apnée obstructive du sommeil (SAOS) : suite à un rétrécissement du pharynx, l’air ne circule plus de façon optimale. Deux cas peuvent se présenter : si l’obstruction est partielle, cela mène à un fort ronflement, si elle est totale, l’air ne passe plus et le cœur doit alors travailler beaucoup plus. C’est dans ce second cas que les micro-réveils se font, car au bout d’un moment, la respiration ne se fait plus.
- L’apnée centrale du sommeil : ce type d’apnée est assez rare : il s’agit d’un arrêt de la respiration suite à un mauvais fonctionnement du cerveau. Cela peut arriver en réponse à un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance cardiaque.
- L’apnée mixte : comme son nom l’indique, il s’agit ici d’un mélange entre les apnées obstructive et centrale.
Vous l’aurez compris, la plupart du temps, c’est l’apnée obstructive qui domine parmi les autres. D’ailleurs, en cas d’apnée mixte, c’est toujours l’obstructive qui prend le dessus, et c’est la centrale qui est à l’origine de l’apnée.
Comment éviter l’apnée du sommeil ?
Il est assez difficile d’éviter l’apnée du sommeil. Cependant, sachez que des facteurs de risque peuvent amplifier ce problème nocturne. Par exemple, le surpoids ou l’obésité peuvent engendrer l’arrivée de l’apnée du sommeil. Aussi, plus vous avancez dans l’âge, plus vous augmentez les risques. Enfin, chez les femmes, une grossesse ou l’arrivée de la ménopause, s’avèrent être aussi pénalisants. Nous pouvons tout de même vous donner quelques conseils pour réduire les risques d’apnées du sommeil :
- Évitez le surpoids au possible ;
- Ne consommez pas d’alcool le soir ;
- Faites de l’exercice physique de façon régulière ;
- Évitez, si possible, la prise de médicaments comme les somnifères ou les sédatifs (qui favorisent un relâchement des muscles) ;
- Si vous faites de l’hypertension artérielle, consultez votre médecin traitant pour essayer de la réduire.
Bien entendu, ces conseils restent assez limités tant l’apnée du sommeil est quelque chose difficile à prédéterminer. La meilleure solution, étant de consulter un professionnel de santé comme votre médecin traitant qui pourra vous orienter vers un médecin du sommeil.